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suivre ce blog administration connexion créer mon blog 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >> 30 avril 2018 1 30 / 04 / avril / 2018 13:54 etats généraux de l'ecole rurale : les 30 propositions du lot au gouvernement mai 2018, département du lot, états généraux de l’école rurale : 5 réunions, 120 personnes par réunion, 15 h de travail collaboratif, 90 communes représentées. les 30 propositions transmises au gouvernement pour nos écoles. ces 30 propositions sont le fruit d'un travail collectif rassemblant : parents, citoyens, maires et élus municipaux, députés et sénateurs, élus du département du lot, vice-présidente de la région occitanie, syndicats enseignants, associations des élus (amf 46 et amrf 46), fédération de parents d'élèves, collectifs citoyens de sauvegarde des écoles rurales. ce document représente la synthèse de multiples échanges, riches de diversités, pour la défense d'une école rurale forte et porteuse d'avenir pour nos enfants et nos territoires. ces 30 propositions validées et partagées par l’ensemble des acteurs sont ou seront sur le bureau du ministre de l’éducation nationale, jean-michel blanquer, sur le bureau du préfet du lot, jérôme filippini, et du dasen du lot, xavier papillon. depuis 2014, le mouvement citoyen pour la sauvegarde des écoles auquel vous avez participé sous de nombreuses formes a, d’une part, contribué à comprendre et analyser cette école de la ruralité, a su la défendre, et d’autre part, a permis aujourd’hui de fédérer et d’alimenter le débat. restons vigilants et fermes : en aucun cas, l’avenir des écoles de notre département du lot ne devra être écrit sans tenir compte de l’ensemble de ces 30 propositions pour nos écoles et nos enfants. ici : pour télécharger le document des 30 propositions pour l’avenir des écoles lotoises reportage france inter : les états généraux de l’école rurale dans le lot le futur se prépare maintenant ! repost 0 published by ccsev commenter cet article 14 mars 2018 3 14 / 03 / mars / 2018 13:05 etats généraux de l'ecole rurale : compte-rendu réunion 4/4 compte rendu : etats généraux de l’école rurale le futur se prépare maintenant ! réunion 4/4 : lundi 12 mars 2018, labastide murat, 20h30 plus de 100 personnes présentes (député, amf46, amrf46, maires et élus municipaux, parents, syndicats enseignants, fédération de parents, collectifs de sauvegarde des écoles rurales, citoyens). méthodologie pour la suite des états généraux : lundi 19 mars : pause (compilation rédactionnelle) lundi 26 mars : réunion de finalisation, travail sur la rédaction du document proposé. une réunion avec les syndicats enseignants du département ainsi que la fcpe a été organisée le vendredi 9 mars 2018 pour échanger sur les différents thèmes déjà abordés. thème de travail de la soirée : ecole et attractivité des territoires : - comment améliorer l’attractivité des territoires à travers le prisme des territoires ? - comment inverser le déclin démographique et accueillir des familles dans les villages ? groupe 1 : - importance d’un site départemental disposant d’une carte permettant de visualiser les logements vacants, commerces à vendre, offres d’emplois, écoles, services publics, accueil très petite enfance, etc. - il est nécessaire d’avoir une volonté municipale pour créer ou rénover des logements, avoir des projets de lotissements. - référencer les structures tierces permettant d’aider les communes pour faciliter les projets locatifs ou d’accès à la propriété (communautés de communes, département, région, établissement public foncier, etc.) - accueil des tous petits sur place (mam, ram, crèches, etc.) exemple de st germain du bel : maison d’assistantes maternelles (mam) : 4 professionnels dont 1 avec cap petite enfance, permettant d’accueillir jusqu’à 16 enfants de 3 mois à 3 ans). la ou les communes doivent mettre à disposition un local pour accueillir la structure. - restructurer l’habitat ancien dans les centres bourgs : utiliser les aides pour chaque projet. groupe 2 : - accueillir des familles nécessite de trouver des emplois et des logements dans le territoire proche. - aujourd’hui, la loi alur sur l’urbanisme contraint fortement à la concentration de l’habitat, ce qui ne facilite pas les permis de construire dans la ruralité, d’où la nécessité d’assouplir cette loi pour la ruralité. - le territoire ne sera attractif qu’avec un accueil de l’enfant : de la naissance à l’école. - accès au numérique haut débit (fibre optique). - amélioration des connexions entre territoires par le rail et les routes. - travail de marketing pour donner une vitrine du lot pas seulement pour une image touristique (ex : rocamadour et confits !) mais pour donner envie d’y vivre ! (comme dans le gers ou l’aveyron). groupe 3 : - développer une image séduisante du lot comme on peut le trouver dans l’aveyron (ex : « fabriqué en aveyron », principe d’un label attractif ) : esprit rural, valeurs du rural par rapport notamment à l’école. - dans les écoles rurales, les effectifs sont maîtrisés, les parents peuvent rechercher ce mode éducatif. - qualité de l’alimentation : cantines, circuits courts, produits bio. - l’école génère une économie locale importante à valoriser ! - faciliter l’accès à la terre. - investir dans l’existant et non pas dans le neuf (principe de rénovation de l’ancien avant de construire du neuf). - très grande proportion de gîtes à louer pour l’été par rapport au locatif pur. imaginer une taxe dans les communes sur les logements vacants non loués. imaginer des aides à la rénovation avec nécessité de louer pendant une certaine durée avant de pouvoir transformer en gîte. - créer un maillage équilibré des équipements sportifs et culturels. - avoir des tiers lieux : laboratoires d’inventions de projets locaux, des lieux de co-working (comme dans les villes !) groupe 4 : - amélioration de l’habitat pour être attractif. - le lot a attiré des jeunes il y a vingt ans mais aujourd’hui moins… - il y a entre 70 et 100 personnes accueillis en tant qu’agriculteurs dans le département par l’adear. - en 1984, une étude nationale a été menée sur le numérique : il est important de mener à nouveau un tel travail sur nos territoires ruraux notamment : le lot pourrait devenir un territoire d’expérimentation pour l’avenir du numérique. - obligation d’avoir des indicateurs différents entre territoires ruraux et villes pour évaluer le tissu scolaire : indicateurs nouveaux tenant compte du bien-être, de la santé, de la sécurité (nos écoles rurales génèrent beaucoup moins de problèmes de violences entre enfants que les structures plus importantes en effectif). groupe 5 : - travail de recensement sur tous les équipements, actions, projets, etc. qui permettent une meilleure attractivité des territoires. - accueil des tous petits (inférieur à 2 ans), des 2/3 ans avant l’école, dans un lieu proche de l’école et ensuite pour les écoliers : périscolaire, garderies, centres de loisirs. - étudier et analyser les critères qui décident les gens de venir habiter dans notre département. - plateforme unique pour trouver des informations sur le département : emplois, petite enfance, écoles, collèges, lycées, services publics, logements, commerces, etc. - logement locatif : le turn over est souvent important et fait fluctuer les effectifs dans les classes, essayer de favoriser les familles. - défendre et expliquer les avantages des classes multi-niveaux aux nouveaux arrivants parfois inquiets quand ils arrivent d’une école avec plusieurs classes. rassurer ces familles. une discussion s’est établie dans la salle avec quelques idées qui sont ressorties : - pour la rénovation de l’habitat ancien, les communes peuvent utiliser l’établissement public foncier d’occitanie, structure parfaitement adaptée pour les communes (structure très utilisée dans l’ancienne région languedoc roussillon, peu en midi-pyrénées). - manque de vision des communes : nécessité de projets collectifs, utilisés des organismes tiers qui accompagneraient les communes, etc. - nécessité de se réunir tous les ans à la suite de ces états généraux : faire le point et le bilan des actions menées en an, réfléchir à l’avenir et communiquer dans le département sur les actions menées et à venir. - le département travail sur un marketing territorial : comment rendre son territoire attractif pour attirer les familles. une adresse e-mail commune a été mise en place afin de recueillir efficacement les idées de chacun : ecolerurale46@gmail.com ; cette adresse peut être largement diffusée à tous ceux qui souhaitent s’associer à notre réflexion. si la retranscription des idées n’a pas été fidèle, n’hésitez pas à nous le faire savoir, nous modifierons le compte rendu. nous vous donnons rendez-vous lundi 26 mars 2018 à 20h30, salle du causse à labastide-murat. lors de cette prochaine réunion nous travaillerons sur la finalisation du document proposé. nous vous invitons dés à présent à nous transmettre vos expériences et idées sur ce(s) thème(s). il s’agit pour nous tous d’avancer sur des axes concrets de travail. naturellement cette liste n’est pas limitative. vos idées complémentaires seront les bienvenues. nous vous espérons aussi nombreux lundi prochain. avec notre engagement collectif dans l’intérêt de notre ecole et de notre ruralité. repost 0 published by ccsev commenter cet article 14 mars 2018 3 14 / 03 / mars / 2018 11:21 quel système éducatif pour notre pays ? quel système éducatif pour notre pays ? projection-débat le vendredi 16 mars 2018 20h30, salle roger laval ancien collège, 2 rue victor delbos, figeac entrée gratuite présentation du documentaire : "étudiants : l'avenir à crédit" réalisé par jean-robert viallet, produit par arte france et cfrt production avec l'appui de public sénat. de la maternelle à l'université : une transformation en profondeur du système éducatif. vision comptable à travers les nombreuses fermetures de postes dans les écoles mais aussi les collèges et lycées, nette diminution des moyens dans l'enseignement secondaire, réforme du baccalauréat, loi orientation et réussite des etudiants, lancement de la plateforme parcoursup... soirée organisée par : repost 0 published by ccsev commenter cet article 8 mars 2018 4 08 / 03 / mars / 2018 12:38 tous avec beduer ! tous avec beduer ! manifestation solidaire avec l'école de béduer vendredi 9 mars 2018,18h, devant la mairie, à l'occasion de la tenue du conseil d'école. venez nombreux avec pancartes et détermination ! a béduer, comme à lucien bénac (cahors) au cmpp, comme au rased, pour des remplaçantes et des remplaçants : il nous faut des postes !! repost 0 published by ccsev commenter cet article 7 mars 2018 3 07 / 03 / mars / 2018 21:46 etats généraux de l'ecole rurale : compte-rendu réunion 3/4 compte rendu : etats généraux de l’école rurale le futur se prépare maintenant ! réunion 3/4 : lundi 5 mars 2018, labastide murat, 20h30 plus de 100 personnes présentes (parlementaires : sénatrice et sénateur, député, , élus du département, amf46, amrf46, maires et élus municipaux, parents, syndicats enseignants, fédération de parents d'élèves, udaf, collectifs de sauvegarde des écoles rurales, citoyens). méthodologie pour la suite des états généraux : lundi 12 mars : réunion de travail, lundi 19 mars : pas de réunion (compilation rédactionnelle) lundi 26 mars : réunion de finalisation, travail sur la rédaction du document proposé. parallèlement, un courrier co-signé des parlementaires, élus départementaux et régionaux, représentants de l’amf, amrf, syndicats enseignants, collectifs citoyens, va être rédigé à l’attention du ministre pour lui demander un rdv et lui remettre officiellement nos travaux. thème de travail de la soirée : l’inclusion / l’intégration dans l’école rurale - le handicap - l’accompagnement des enfants en difficultés / échec scolaire, - l’accueil petite enfance et 2/3 ans sur le territoire et à l’école. groupe 1 : l’inclusion d’enfants en situation de handicap dans une classe, l’accueil des enfants concernés nécessite des avs. importance d’avoir des personnes formées sur ces postes d’avs, qui suivent les enfants au fil des années, le plus longtemps possible, ainsi que pendant le temps périscolaire. on peut imaginer une prise en charge du complément de temps de l’avs par la mairie. c’est naturel d’accueillir un enfant en situation de handicap dans une classe rurale, car l’enfant n’est pas étiqueté (comme c’est le cas quand il est dans une classe « clis » par exemple), et de plus, les classes sont déjà des mélanges : de niveaux, d’âges, donc l’enseignant est habitué à accueillir des enfants tous différents les uns des autres et à s’adapter. enfin, la sociabilité est plus importante en école rurale : la proximité humaine des adultes (parents, périscolaires, enseignants) garantit un réseau qui garantit l’inclusion. l’inclusion des enfants ayant des difficultés scolaires, étoffer le rased ! les atouts de l’école rurale pour ces enfants sont multiples : les effectifs permettent un accompagnement personnalisé de la part de l’enseignant, l’émulation est très présente grâce aux niveaux différents, l’entraide des enfants est courante. l’aide aux devoirs peut être proposée au sein de l’école, sur le temps périscolaire, par des bénévoles (parents, retraités…) une souplesse des horaires de ramassage est possible, mise en place pour l’année, pour permettre aux enfants d’avoir le temps de l’aide aux devoirs, et s’adapter autant que possible aux horaires des familles en accueillant les enfants (matin ou soir) une bonne liaison enseignant-personnel de garderie-bénévole de l’aide aux devoirs est possible et accompagne d’autant mieux les enfants tout au long de leur journée, dans la continuité. accueil de la petite enfance : l’éducation nationale ne compte pas les enfants de moins de 3 ans, mais les mairies pourraient les compter et faire remonter ce chiffre de façon officielle. la mise en place de « pôle d’accueil de la petite enfance », structures d’accueil de la petite enfance : maison d’assistantes maternelles ou crèche, proches de l’école maternelle. cela permet de créer un réseau de parents et donc un lien social qui fidélise les enfants en lien avec le bassin de vie, et une suite toute naturelle à aller à l’école proche, sans suivre forcément le « flux » du lieu de travail des parents. groupe 2 : l’école rurale est l’école du « sur- mesure », structure de proximité. + facile d’adapter des petits locaux au handicap les classes rurales permettent le développement de la solidarité entre les enfants on travaille sur l’humain, pédagogie plus proche des élèves travailler à la formation des enseignants garder les structures rased, utiliser la communication non violente groupe 3 : avantages de l’école rurale pour l’inclusion d’enfants en situation de handicap ou en difficulté : la taille de la structure les effectifs dans la classe multi-niveaux, échanges facilités entre les différents acteurs de l’école, la pédagogie adaptée : autonomie des élèves, apprentissage par compétences, qui permet l’entraide, la coopération. pédagogie coopérative. demander une expérimentation sur un laboratoire d’expérience sur les petites structures : réfléchir à un système de co-formation : permettre des temps de d’échanges entre écoles, pour partager des pratiques, des solutions qui fonctionnent. proposer une coopération entre parents et enseignant, bien accueillir l’enseignant, échanger sur les pratiques, et intervenir si déficit des parents. stabilité des enseignants dans le monde rural, donc, proposer des formations, la communauté éducative est soudée en classe unique, avec pour objectif de faire réussir l’enfant qui reste tout le temps de sa scolarité. accueil de l’enseignant groupe 4 : les écoles rurales ont fait les travaux pour l‘accueil des enfants en fauteuil roulant dès que cela a été nécessaire : grande souplesse d’adaptation des petites écoles et des mairies. garder son avs le plus longtemps possible, le nombre d’élèves est prépondérant pour accueillir des enfants en difficultés, ou en situation de handicap. déjà, à l’école maternelle, tous les handicaps sont accueillis : apprentissage de l’écoute, des besoins de l’autre, du vivre ensemble, du lien entre parents (qui peut permettre à des parents d’enfants concernés de sortir de l’isolement). l’échelle territoriale du village permet de faciliter l’inclusion : le lien social se crée, permettant un environnement + humain, + facile, une éducation à la citoyenneté, et un savoir-être ensemble. la précocité est aidée par le multi-niveau. pour l’autisme, nos territoires ont tous les atouts pour les accueillir de façon sereine : la différence a sa place. pour des enfants avec mal être suite à un harcèlement, la classe rurale est également plus facile à vivre. l’intégration des enfants de migrants est aussi facilitée, l’apprentissage de la langue favorisé. mdph, rased et avs nécessaires, or ces outils sont en baisse de moyens : il manque 100 postes d’avs dans le lot. pour les enseignants : l’idée de favoriser les activités manuelles, et grâce aux rencontres, aux échanges, faire naître des projets menés de a à z est proposée. on pourrait, pour la formation des enseignants, imaginer un partenariat entre le chu de cahors et le pôle universitaire de cahors pour aider les enseignants à se former aux « dys » et ainsi pouvoir aider les enfants. (ou conférence pour permettre aux enseignants de se former). s’appuyer sur le réseau médico-social du département pour appui et formation des enseignants. groupe 5 : l'accueil du handicap demande un partenariat famille institutions. partenariat facile à mettre en place dans une petite structure (proximité, disponibilité de l'enseignant ) l'intégration a lieu. la différence est acceptée. pour autant statut très précaire des avs et aesh : des contrats courts, 2 ans pour avs, 6 ans pour aesh, difficulté parfois pour un même intervenant de suivre la scolarité de l'enfant alors que cette stabilité peut être essentielle. pas de formation spécifique à l'enfant suivi et trop peu de formation globale. gestion du personnel déplorable. le handicap est découvert souvent trop tard parce que le rased n'est plus en moyen de faire son travail à partir des classes maternelles, les cmpp sont eux aussi anéantis. il faudrait former les enseignants au repérage mais surtout retrouver les moyens d'intervention perdus par le rased: - autrefois 11 pôles rased plus que 5 ou 6 aujourd’hui et moitié moins d'effectif - pratiquement plus de maître g. - le rased ne peut plus assumer financièrement le déplacement de ses équipes idem cette année pour le cmpp. depuis les lois de 2016 sur l'inclusion les avs et aesh devront faire le reste. pourtant ici et là, (l'exemple de la classe autisme de catus cité) de l'argent est disponible pour quelques projets d'intégration. peut-on en imaginer d'autre ? une adresse e-mail commune a été mise en place afin de recueillir efficacement les idées de chacun : ecolerurale46@gmail.com ; cette adresse peut être largement diffusée à tous ceux qui souhaitent s’associer à notre réflexion. si la retranscription des idées n’a pas été fidèle, n’hésitez pas à nous le faire savoir, nous modifierons le compte rendu. nous vous donnons rendez-vous lundi prochain, le 12 mars 2018 à 20h30, salle du causse à labastide-murat. lors de cette prochaine réunion nous travaillerons sur cette thématique : école et attractivité des territoires : - comment améliorer l’attractivité des territoires à travers le prisme des territoires ? - comment inverser le déclin démographique et accueillir des familles dans les villages ? nous vous invitons dés à présent à nous transmettre vos expériences et idées sur ce(s) thème(s). il s’agit pour nous tous d’avancer sur des axes concrets de travail. naturellement cette liste n’est pas limitative. vos idées complémentaires seront les bienvenues. nous vous espérons aussi nombreux lundi prochain. avec notre engagement collectif dans l’intérêt de notre école et de notre ruralité. repost 0 published by ccsev commenter cet article 28 février 2018 3 28 / 02 / février / 2018 10:35 etats généraux de l'ecole rurale : compte-rendu réunion 2/4 compte rendu n°2: états généraux de l’école rurale le futur se prépare maintenant ! réunion 2/4 : lundi 26 février 2018, labastide-murat, 20h30 plus de 120 personnes présentes (député, élus du département, amf46, amrf46, maires et élus municipaux, parents, syndicats enseignants, fédération de parents d'élèves, udaf, collectifs de sauvegarde des écoles rurales, citoyens). une restitution de tous ces travaux sera transmise officiellement à messieurs le préfet et l’inspecteur d’académie dasen mi-mars 2018, une conférence de presse sera organisée dans le même temps. le contenu sera accessible sur les blogs des collectifs. le principe est de travailler sur le premier thème : l’école rurale ouverte : - une école ouverte et ancrée dans son territoire , - la mise en réseaux : entre écoles / associations locales / départementales - les nouvelles technologies - les projets et activités périscolaires / extra scolaires. en préambule , il est important de noter que les états généraux ne veulent en aucune manière interférer avec la liberté pédagogique des enseignants, ni se substituer aux décisions des élus municipaux, compétents en matière des écoles, mais apporter des éclairages issus de réflexions collectives dans un seul but : penser, valoriser et renforcer nos écoles rurales . la salle a été répartie en plusieurs groupes de travail, un secrétaire dans chaque groupe sera le rapporteur de tout ce qui a été échangé. a la suite d’une heure d’échanges au sein des groupes, voici la synthèse des idées qui en ressortent : - groupe 1 : pédagogie : conserver les écoles à classe(s) multi-niveau(x) : elles sont un bon apprentissage pour les élèves à l’autonomie et l’ouverture vers les autres. transport : ne pas excéder 15 minutes de transport. réfléchir au principe d’un appel d’offre pour un tarif unique des transports par enfant lors d’une sortie culturelle, sportive, etc. mise en réseau : dégager du temps nécessaire pour la liaison et la coordination entre enseignants. - groupe 2 : la comparaison chiffrée ou pas entre urbain et rural est souvent contre-productive. education à la citoyenneté : les écoles rurales apportent du lien social dans le village, créent de la dynamique. mise en réseau : principe d’une offre globale d’accueil locale. proposer dans chaque village ou rpi une offre d’accueil des moins de 2 ans (réseaux d’assistantes maternelles, crèche, etc.) pour favoriser la scolarisation future de ces enfants dans les écoles de secteur (afin d’éviter leur fuite vers les écoles des bassins d’emplois des parents). ensuite, un accueil adapté aux besoins des parents dans les garderies des écoles. aménagement du territoire : faut-il anticiper ou subir les pôles scolaires en fonction des bassins de vie ? aménagement du territoire : incidence des plan locaux d’urbanismes intercommunaux (plui), schéma de cohérence des territoires (scot), avec une baisse générale des permis de construire à l’avenir sur les territoires ruraux, une réglementation très contraignante pour les permis de construire dans les petits villages. - groupe 3 : mise en réseau : favoriser la mise en place de journaux d’écoles en réseau entre plusieurs écoles. offrir une plateforme ouverte vers le public pour communiquer sur les travaux, journaux, projets, etc. par les écoles du département (qui le souhaitent). (partenariat possible avec l'iut de figeac par exemple pour monter cette plate-forme). pédagogie : il y a deux types d’enseignants : ceux qui ont choisi de travailler en école isolée et ceux qui ne l’ont pas choisi, pour ces derniers, il est nécessaire de les soutenir particulièrement en leur permettant de trouver des ressources et des appuis entre collègues. officialiser les parcours pédagogiques et les partenariats entre les écoles et les associations (qu’elles soient locales ou de plus grande envergure) : mieux communiquer avec le(s) village(s). education à la citoyenneté : cercle vertueux des écoles de village, petites écoles où on devient citoyen, écoles ouverte sur son village, sur ses villages dans un département le 2 e le plus sûr de france ! - groupe 4 : penser les écoles au cas par cas : on ne peut pas uniformiser les écoles rurales. pédagogie : pour la spécificité des écoles à une classe, les classes multi-niveaux : une formation adaptée des enseignants est absolument nécessaire, en développant pourquoi pas un statut adapté à l’école rurale. les écoles rurales sont un levier d’innovation pédagogique. mairie : le rôle des élus est de développer le statut de l’école rurale. - groupe 5 : pédagogie : exemple d’un projet sur 3 écoles dans 3 villages : « l’école comestible », un jardin dans chaque école. des écoles ancrées dans leur territoire et leur environnement : cultiver, manger sain, circuits courts, saisonnabilité des aliments, etc. mise en réseau : échanges culturels entre enfants de plusieurs écoles sur le territoire et ou à l’étranger, apprentissage du français mais aussi d’une langue étrangère par les échanges entre enfants. ecole ancrée dans son territoire : dans les écoles rurales, les enfants sont très proches des associations locales qui interviennent très facilement intra muros : découverte des métiers, des activités artistiques, etc. relations intergénérationnelles très fortes au sein des écoles de villages. education à la citoyenneté : l’implication des parents, particulièrement forte dans les écoles rurales, sous forme individuelle ou associative est un modèle pour les enfants dans leur éducation à la citoyenneté. cohérence du maintien du service public : principe des tiers lieux : héritage des espaces numériques et des cyber-bases. transformation nouvelle des territoires, société du foisonnement, lieu possible d’accompagnement pour les écoles, d’accompagnement et de formation pour les enseignants. le principe décliné aujourd’hui de la terminologie nouvelle des humanités numériques. les écoles devraient travailler en ce sens. - groupe 6 : ecole ancrée dans son territoire : les maires devraient refuser des enfants issus d’écoles hors secteurs si risque de fragilisation d’écoles, ou de rpi. les maires devraient refuser de payer pour des enfants scolarisés hors secteurs alors qu’ils ont les écoles sur leur secteur. mairie : il faut augmenter l’offre de logements dans les villages pour pouvoir accueillir des familles, ou de jeunes couples. les effectifs souvent réduits dans les écoles rurales favorisent les liens entre enfants, intergénérationnels, entre les parents, etc. - groupe 7 : ecole ancrée dans son territoire : visite des artisans à pied par les maternelles chez les artisans, agriculteurs, commerçants, etc. pour les élémentaires, accueil des professionnels dans l’école (lien avec le village, les professions, ouverture sur la richesse du monde professionnel local). transports : le coût peut être un frein important à l’ouverture sur la culture, le sport (apprentissage de la natation), et les sorties de toutes sortes. réflexion sur le principe d’un tarif unique pour les transports scolaires quelque soit la situation géographique de l’école : une sorte de ticket transport unique qui aurait pour principe une solidarité départementale entre toutes les écoles, donc entre toutes les communes. mairie : mutualiser les commandes entre écoles, donc aussi entre communes pour les écoles : créer des liens qui pourront être une force d’équilibre entre les territoires. mairie : conventionner entre les communes et les associations susceptibles de se déplacer pour avoir des tarifs d’interventions homogènes : principe de solidarité. education à la citoyenneté : avoir 100% des écoles du département qui ont un conseil municipal jeune (pour une commune ou les communes du rpi). s’appuyer sur les expériences connues (ici et hors département, ainsi qu’avec les structures facilitatrices comme la ligue de l’enseignement, ou les p.e.p.). prises de parole individuelles : - l’école rurale doit rester la porte d’entrée dans la vie sociale et générationnelle : elle y participe parfaitement en étant le lieu de diversité et de mixité sociale. - l’école rurale permet aux enfants de travailler dans la sécurité, la sérénité. le principe d’un moratoire est complètement justifié au regard des qualités des écoles rurales et de la nécessaire sérénité pour travailler sur l’avenir de nos territoires. - sur les temps de transport, l’école devrait pouvoir en tant que premier service public de proximité, intégrer le schéma départemental d’accessibilité des services publics dans le lot, et donc bénéficier d’un maximum de 15 minutes de transport entre son lieu d’habitation et le service public. le président du département travaille sur ce sujet avec le préfet. - une réflexion devra porter ensuite sur les outils pour mettre en place les objectifs qui se dégageront de ces états généraux. ces résultats devront être présentés aux autres élus et à l’état. - pour ce qui est du moratoire, les 3 ans demandés au ministre de l’en sont parfaitement légitimes et nécessaires pour obtenir des résultats. le rapport de force imposé par l’état doit s’inverser. il faudra se servir de ces mouvements de solidarité que le lot a connus comme aucun autre département pour montrer les capacités de ce département à mettre en place de manière structurée et efficace les objectifs : - l’assemblée valide le principe qu’un moratoire est nécessaire pour mettre en place les objectifs et surtout avoir des résultats. - l’ancien protocole a été un des seuls en france où il était acté des suppressions de postes ! - il est capital de stopper le carcan dans lequel nous sommes face aux indicateurs, aux chiffres qui constamment pointent les départements hyper-ruraux comme le lot. - s’appuyer sur un diagnostic de l’existant avec des structures de terrain : udaf, association des familles rurales du lot par exemple. contributions par messagerie ( ecolerurale46@gmail.com ) : - l’école rurale est un environnement particulièrement propice au développement des apprentissages. il suffit souvent de sortir des murs de l'école pour offrir aux élèves un terrain de découverte et un support d'apprentissages extraordinaire. de plus, les classes multi-niveaux sont une chance pour nos enfants car la coopération entre des classes d'âge différentes est constructive autant pour les plus âgés qui ont l'occasion de restituer leur savoir et pour les plus jeunes qui ont l'opportunité d'avoir des enseignants multiples en la personne de leurs camarades. la structure de nos écoles rurales est idéale pour mettre en pratique des méthodes qui ont fait leurs preuves mais qui demandent à être expérimentées et diffusées plus largement. de tels projets doivent s'appuyer sur la formation des enseignants aux découvertes des sciences cognitives et à la recherche-action ainsi que sur un partenariat avec la recherche en sciences de l'éducation. - un maire d’une commune lotoise : « j'aimerai souligner l'importance des autorisations de construire dans les communes rurales comme les nôtres et surtout dans les très petites communes rurales. en effet, pour les communes ayant un nouveau document d'urbanisme, une réduction des surfaces constructibles accordées est mise en place, et pour les autres une limitation très importantes des mêmes surfaces. l'évolution de la démographie à court terme sera catastrophique pour nos communes alors que les réseaux construits sont existants. la loi notre et les plans d’urbanisme qui en découlent plu, plui, scot, etc ... en sont la preuve vivante. on ne veut pas que le monde très rural se développe ! ». - d’autres contributions qui sont arrivées sur la boite mail des états généraux et que vous pouvez consulter ici : document 1 cathy albert, cahus document 2 françois nadaud, adjoint payrac document 3 jean pierre molésin, cours document 4 jean pauly document 5 projet pédagogique haut ségala document 6 c. larrive, elue une adresse e-mail commune a été mise en place afin de recueillir efficacement les idées de chacun : ecolerurale46@gmail.com ; cette adresse peut être largement diffusée à tous ceux qui souhaitent s’associer à notre réflexion. si la retranscription des idées n’a pas été fidèle, n’hésitez pas à nous le faire savoir, nous modifierons le compte rendu. nous vous donnons rendez-vous lundi prochain, le 5 mars 2018 à 20h30, salle du causse à labastide-murat. lors de cette prochaine réunion nous travaillerons sur cette thématique : l’inclusion / l’intégration dans l’école rurale - le handicap - l’accompagnement des enfants en difficultés / échec scolaire, - l’accueil petite enfance et 2/3 ans sur le territoire et à l’école, nous vous invitons dés à présent à nous transmettre vos expériences et idées sur ce(s) thème(s) : ecolerurale46@gmail.com il s’agit pour nous tous d’avancer sur des axes concrets de travail. naturellement cette liste n’est pas limitative. vos idées complémentaires seront les bienvenues. nous vous espérons aussi nombreux lundi prochain. avec notre engagement collectif dans l’intérêt de notre école et de notre ruralité. repost 0 published by ccsev commenter cet article 22 février 2018 4 22 / 02 / février / 2018 18:56 etats généraux de l'ecole rurale : compte-rendu réunion 1/4 compte rendu : etats généraux de l’école rurale le futur se prépare maintenant ! réunion 1/4 : lundi 19 février 2018, labastide murat, 20h30 plus de 150 personnes étaient présentes, venues de tout le département du lot (voir carte ci-dessous) ouverture de ces etats généraux : aurélien pradié, député du lot, jean-marc vayssouze, président de l’amf du lot, marie piqué, vice président de la région, marc gastal, vice président du département, jean-philippe pageot, représentant l’amrf du lot, philippe canceil, représentant le collectif citoyen de sauvegarde des Écoles de village (ccsev). pourquoi cette initiative ? l’école rurale est souvent en situation de défense, seulement envisagée sur la question du nombre d’enfants par classe. l’ambition de ces etats généraux est de changer le rapport de force entre ceux qui sont sur une logique comptable (l’etat) et nous : parents, élus, enseignants, habitants, citoyens. il nous faut penser ce que nous faisons de mieux en matière d’éducation sur nos territoires et mettre en avant ce que l’école rurale peut apporter aux territoires et à l’éducation nationale. le message au ministre est le suivant : « laissez nous un mois pour vous surprendre ! ». il s’agit dès aujourd’hui, de travailler à imaginer les années qui viennent au-delà des idéologies des partis politiques, et au-delà de nos divergences, pour faire émerger des propositions très concrètes sur l’école rurale. notre objectif à la fin de ces etats généraux est de faire émerger des propositions très concrètes pour l’école rurale : de montrer à l’etat notre capacité à imaginer une école rurale moderne, ancrée dans son territoire, porteuse d’expérimentations, riche de projets, de diversité et ouverte sur l’avenir. compte rendu des idées qui ont été énoncées par de nombreux contributeurs lors de cette soirée d’échanges : - garder à l’esprit l’intérêt de l’enfant. - existence du schéma départemental d’amélioration des services publics dans le lot : pour se rendre à l’école, le déplacement doit se limiter à 15mn pour un élève. - l’etat doit répondre aux besoins de tous les citoyens et l’école doit rester l’école de la république. - en zone rurale, une école qui ferme ne ré-ouvrira jamais. - l’attractivité de nos village est une question plurielle, autour de l’école se développent de multiples activités : tissu associatif, économie locale (emplois municipaux, cantine, approvisionnement en circuits courts, transport), vie du village, lien intergénérationnel, élus, parents, enseignants, élèves. - notre ambition première doit être d’inverser la courbe démographique. - l’école est une pièce clé de l’aménagement du territoire, et plus spécifiquement de l’aménagement des territoires ruraux. - il existe aujourd’hui plusieurs exemples de projets ruraux pour les écoles comme : « haut ségala, un projet de territoire alternatif et innovant », un document rédigé par jean pauly, « relocaliser l’école » . (cliquer pour lire) - attention au risque de ruissellement des familles (travail, activité, etc.) et donc de leurs enfants des territoires ruraux vers les villes centres : un exode rural pour les élèves (écoliers mais aussi collégiens) qui déséquilibre gravement et met en danger de nombreux territoires. chaque maire, avant d’accepter une telle inscription devrait demander l’accord de son collègue concerné. - les écoles de village sont très souvent parfaitement équipées : tbi, ordinateurs, tablettes, vidéoprojecteurs, etc. mais il est nécessaire de le faire savoir, de la mettre en valeur. - développer par exemple une école des sciences et des langues avec des acteurs locaux pour l’animation (associatifs et ou enseignants) mobiles pour se déplacer d’écoles en écoles, favoriser les apprentissages en développant les activités pratiques pour les enfants (ouverture vers les associations, entreprises, etc : cea de gramat, etc.). - apporter la culture dans les écoles. - or, aujourd’hui, le poste de conseiller pédagogique arts plastique dans le lot vient d’être supprimé et non remplacé… - pour imaginer un rebond démographique, il est nécessaire d’avoir une approche globale de l’attractivité du territoire : volet écoles mais aussi volet santé, emploi, transport. - des outils qui se mettent en place sur nos territoires : scot, plui, plh, padd avec lesquels il est primordial d’intégrer les écoles rurales. - promouvoir dans les écoles rurales l’accueil des jeunes autistes, ou enfants présentant un handicap, quand le faible effectif de ces écoles devient un excellent facteur d’intégration. - a béduer par exemple, cette carte scolaire 2018 ne permet pas de créer un poste à l’école alors qu’il 108 enfants pour 4 enseignants. la suppression d’un grand nombre de postes, la nécessaire non fermeture des écoles rurales rendent la situation dramatique sur notre département (ou à cahors : l. bénac). - il faut des emplois et des logements sur nos territoires pour attirer la population. mais aussi réfléchir aux pôles de santé, et des accueils pour la petite enfance. - fragiliser les écoles, déplacer les enfants sur d’autres écoles de secteur revient par ricochet à fragiliser les collèges ruraux. - les écoles rurales bénéficient très souvent d’une association de parents d’elèves (ape) très active, créant du lien, et soulevant des moyens financiers très importants pour l’école. - idée de développer la mise en réseau des écoles avec les nouvelles technologies pour monter des projets communs, communiquer, s’ouvrir vers l’extérieur et le monde. - les écoles rurales à multi-niveaux permettent les échanges entre les enfants, les apprentissages différenciés et au rythme de chaque enfant. - il faut multiplier les possibilités d’accueil de la toute petite enfance par le biais des regroupement d’assistantes maternelles (ram), crèches, etc. pour que les enfants restent ensuite à l’école du village. - réfléchir sur le principe d’une sorte d’uniformisation des coût de transport en bus car plus l’école est éloignée plus les coûts sont élevés : inégalité des territoires. - face à l’échec scolaire, la classe à multi-niveaux est profitable car l’enfant peut suivre deux niveaux différents suivant ses difficultés. la classe multi-niveaux fait preuve d’adaptabilité et d’intégration pour chaque enfant. - il y a aujourd’hui un manque d’auxiliaire de vie scolaire (avs) dans les écoles, un manque cruel de leur formation, l’accueil dans les centres médico psycho pédagogiques est catastrophique : entre 1 et 2 ans d’attentes avant que l’enfant soit effectivement suivi médicalement. - prendre en compte dans les effectifs officiels les 2-3 ans qui seront scolarisés dans les écoles maternelles. - pourquoi ne pas dédoubler les cp ce1 ailleurs qu’en rep et rep+ si les besoins s’en font sentir ? - « théorie du compas » : pour mesurer les distances qui doivent rester raisonnables pour les transports des écoliers, puis collégiens et lycéens. attention de ne pas laisser des triangles vidés de tout accueil scolaire. - qualité des équipements des petites écoles, une absente des conflits entre élèves comme on peut y être confronté dans les grandes écoles. aujourd’hui, le gouvernement demande une pédagogie différentiée qui est déjà largement mis en pratique dans nos écoles rurales : les écoles rurales luttent déjà efficacement contre l’échec scolaire. - proximité enseignants-parents-élus dans les écoles rurales : échanges constructifs, gage de qualité et de confiance. - collectiviser les coûts de scolarité quand une maternelle coûtera plus cher qu’une élémentaire (sivu, entente financière entre villages, etc.) - nécessité de former les enseignants pour travailler dans les écoles rurales : classes à pédagogie différenciée, travail en réseau, directeur d’une école rurale. une adresse e-mail commune a été mise en place afin de recueillir efficacement les idées de chacun : ecolerurale46@gmail.com ; cette adresse peut être largement diffusée à tous ceux qui souhaitent s’associer à notre réflexion. nous vous donnons rendez-vous lundi prochain, le 26 février 2018 à 20h30, salle du causse à labastide-murat. lors de cette prochaine réunion nous travaillerons autour de deux thématiques : l’école rurale ouverte : - une école ouverte et ancrée dans son territoire, - la mise en réseaux : associations locales / départementales - les nouvelles technologies - les projets et activités périscolaires / extra scolaires l’inclusion / l’intégration dans l’école rurale - le handicap - l’accompagnement des enfants en difficultés / échec scolaire, - l’accueil petite enfance et 2/3 ans sur le territoire et à l’école, nous vous invitons dès à présent à nous transmettre vos expériences et idées sur ces thèmes. il s’agit pour nous tous d’avancer sur des axes concrets de travail. naturellement cette liste n’est pas limitative. vos idées complémentaires seront les bienvenues. nous vous espérons aussi nombreux lundi prochain. avec notre engagement collectif dans l’intérêt de notre ecole et de notre ruralité. nous vous donnons rendez-vous lundi prochain, le 26 février 2018 à 20h30, salle du causse à labastide-murat. repost 0 published by ccsev commenter cet article 17 février 2018 6 17 / 02 / février / 2018 17:33 etats généraux : le futur se prépare maintenant ! états généraux des écoles rurales le futur se prépare maintenant ! le collectif ccsev appelle parents, élus, enseignants, citoyens à construire un projet ambitieux pour nos écoles rurales qui pour la première fois définira une école rurale moderne, ancrée dans son territoire, porteuse d'expérimentation, riche de projets, de diversité et ouverte sur l'avenir. première réunion des états généraux : lundi 19 février 2018, 20h30, salle du causse , labastide-murat. bien que les écoles en lutte aient été sauvées, cette carte scolaire 2018 ne pouvait pas répondre aux attentes du département avec 12 postes supprimés : les moyens manquent cruellement pour les rased, les remplacements, pour le handicap, les classes surchargées : benac à cahors, béduer/faycelles, etc. nous n'acceptons pas ce choix cruel de devoir fermer une école ou une classe pour obtenir un poste rased pourtant essentiel... le gel des suppressions postes dans le lot et le gel des fermetures d'écoles est une nécessité : cette carte scolaire 2018 en est la triste preuve ! c'est maintenant que tout se joue ! montrons à l’état que nous pouvons nous entendre pour faire émerger des projets ! nous, parents, élus, enseignants, citoyens, reprenons la main ! appel cosigné par l’association des maires de france, l’association des maires ruraux, le département, la région, les municipalités de tout le département, les parlementaires, les collectifs, les associations de parents d’élèves, les syndicats et acteurs de l’enseignement . repost 0 published by ccsev commenter cet article 16 février 2018 5 16 / 02 / février / 2018 19:02 communiqué de presse carte scolaire 2018 voici le communiqué de presse de la carte scolaire 2018 (à télécharger ici) bravo a toutes et tous pour cette formidable mobilisation qui a empêché la fermeture définitive des écoles du lot menacées cette année ! même si le combat n'a pas été complètement gagné, même si les moyens font encore défaut (rased, remplaçants, ers : enseignants référents de scolarisation, classes surchargées : benac à cahors, béduer/faycelles, etc.), la solidarité démontrée entre tous lors de nos mobilisations a porté ses fruits ! les écoles suivantes sont sauvées : - ecole de cahus - ecole de cours - ecole de brengues - ecole de reyrevignes - ecole de thédirac - ecole de lauresses - ecole de cuzance retraits d'emploi : - école de douelle - école élémentaire de saint-géry - vers (site de saint-géry) - école d'arcambal - école de livernon - école d'uzech les oules - école h orliac - cahors - école élémentaire du vigan - école de touzac - école élémentaire de gramat - école maternelle de gourdon - poste de directeur de cmpp - poste de conseiller pédagogique départemental arts plastiques réorganisations de rpi : - retrait d'un emploi à rouffilhac et implantation d'un emploi à anglars-nozac - retrait d'un emploi à masclat - retrait d'emploi respectivement à lauzès et à sabadel-lauzès et implantation de deux emplois aux pechs du vers - retrait d'un emploi respectivement sur creysse, mayrac, et meyronne et implantation de 2 emplois à saint sozy. implantation d'emploi : - ecole de lissac et mouret réserve pour les ajustements de rentrée : un emploi repost 0 published by ccsev commenter cet article 14 février 2018 3 14 / 02 / février / 2018 23:08 mobilisation mercredi 14 février : écoles occupées merci à tous pour votre formidable mobilisation solidaire d'occupation des écoles ce mercredi encore !!! nous sommes en plein comptage : des dizaines d'écoles occupées ce mercredi encore !!! n'hésitez pas à nous envoyer photos et infos si vous ne l'avez déjà fait : ccsev46@free.fr ou via facebook : @collectifccsev46 prochain rendez-vous vendredi 16 février 2018 : mobilisation contre le cden, (comité départemental de l'education nationale),cahors, 9h, collège gambetta, rue wilson. c'est un comité consultatif pour le dasen, lui seul prend les décisions, en partenariat étroit avec le préfet. de plus, la mobilisation des territoires contre la fermeture d'écoles programmées prend de l'ampleur dans tous le pays !! nous partageons ici avec vous l'excellente pétition élaborée par le collectif ariégois , pour le maintien des écoles en zone rurale et montagneuse : https://camep2018.blogspot.fr/ enfin, pour avoir une vision globale, nous partageons également la carte des dotations scolaires 2018 au niveau national, élaborée par le snuipp- fsu, syndicat d'enseignants : lien vers la carte originale : https://www.snuipp.fr/actualites/posts/la-carte-de-france-des-dotations . repost 0 published by ccsev commenter cet article 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >> qui sommes-nous ? blog : blog du ccsev description : blog du collectif citoyen pour la sauvegarde des ecoles de village. basé dans le lot (46). infos, outils, actions, motion, pétition et actualités contact archives avril 2018 (1) mars 2018 (4) février 2018 (18) janvier 2018 (4) décembre 2017 (2) mai 2017 (3) avril 2017 (7) mars 2017 (13) février 2017 (6) liste d'articles etats généraux de l'ecole rurale : les 30 propositions du lot au gouvernement etats généraux de l'ecole rurale : compte-rendu réunion 4/4 quel système éducatif pour notre pays ? tous avec beduer ! etats généraux de l'ecole rurale : compte-rendu réunion 3/4 etats généraux de l'ecole rurale : compte-rendu réunion 2/4 etats généraux de l'ecole rurale : compte-rendu réunion 1/4 etats généraux : le futur se prépare maintenant ! communiqué de presse carte scolaire 2018 mobilisation mercredi 14 février : écoles occupées agenda - 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